dimanche 5 mai 2013

Introduction

Donner naissance à un enfant est censé être un merveilleux cadeau. Plusieurs personnes n’ont pas ce privilège dû à des problèmes de stérilités. La grossesse non désirée est une difficulté à laquelle les femmes font face depuis toujours. C’est uniquement depuis 1988, que le Canada légalise l’avortement et permet à la femme de faire un choix sur son future. Linterruption volontaire d’une grossesse devrait être la dernière option prise, mais certaines personnes prennent cette méthode à la légère. Parfois, le plaisir du moment prend dessus sur la responsabilité du couple lors de l’acte sexuel. Ce blog vise à informer et à responsabiliser les adolescents afin d’éviter une grossesse non planifiée. Il y a plusieurs enjeux, de débats et des questions qui tournent autour de se sujet et nous allons aborder trois questions sur le blog. 

  1. Quels sont les effets psychologiques chez la femme après avoir eu recours à un avortement?
  2.  Quelles sont les effets néfastes sur un corps après un avortement? 
  3. Qu'est-ce qui poussent certaines personnes à être contre l’interruption volontaire d’une grossesse?

Les effets psychologiques chez la femme

Quels sont les effets psychologiques chez la femme après avoir eu recours à un avortement?

C'est généralement à l'adolescence que les premières relations sexuelles ont lieu. Certains jeunes sont curieux de savoir quelle est la sensation ressentie durant l'acte. D'autres croient que le moment pour eux est arrivé par l'amour pour leur partenaire ou simplement parce que tous leurs amis ont déjà perdus leur virginité. Quelques un ne prennent pas pas leurs précautions et font face aux conséquences. D'autres sont mal informés et n'osent pas avoir recours à des méthodes de contraceptions de peur que leurs parents soient avisés. 

Tomber enceinte sans le vouloir est sans doute un des plus gros risque d'une relation sexuelle. Lorsque le mal est fait et qu'avoir un enfant n'est pas une possibilité, l'avortement reste une option nécessaire pour certaines jeunes femmes.

Cette situation délicate laisse cependant derrière elle des conséquences psychologiques, car l'arrêt d'une grossesse implique de supprimer ce qui a été crée. Bien que la première réaction de la femme soit le soulagement, peu, mais certaines passent par la suite par des phases d’émotions relié au deuil et au sentiment de perte. 
"Les séquelles psychiques lourdes sont rares. Seules 1 à 20 % des femmes ont des problèmes psychiques sérieux. Souvent ces femmes étaient déjà en traitement psychiatrique avant l'IVG" (Union suisse pour décriminaliser l'avortement) 
Ces femmes ressentent aussi de la culpabilité. Elles se disent avoir tué leur bébé et n'arrivent pas à passer au travers. Cela génère de l'angoisse et un mépris d'elles-mêmes qui peut  les faire sombrer dans la dépression car les symptômes y sont très rapprochés. Elles s'isolent et ne veulent voir personne. Souvent, elles n’ont plus d’appétit et font des cauchemars durant la nuit. 

La colère peut aussi se faire ressentir chez les femmes en  post-avortement. Elles vont souvent blâmer les médecins ou les personnes qui l’ont encouragé à se faire avorter. Elles pensent avoir été soumises à de mauvais conseils.

Lorsque la situation est à son extension et prend trop d’ampleur, certaines vont même penser au suicide. Les 15-24 ans sont les plus concernés dans ce cas-ci qui reste rare.

Malgré les effets néfastes psychologiques chez quelques femmes, l’avortement reste une solution nécessaire dans certaines situations, mais la décision ne doit pas être prise à la légère. Des institutions d'aides sont créés pour s'assurer que le bon choix est pris selon les conditions de la personne. 





Effets nefastes sur le corps de la femme

Quels sont les effets néfastes sur le corps de la femme?


La période de l’adolescence est reconnue pour être une période où le jeune fait ses premières expériences sexuelles. Il y a beaucoup de curiosité et plusieurs questions non répondues à propos de la sexualité. Faire des expériences sexuelles pour apprendre n’est pas la meilleure solution, il faut être prudent et informé. 
Le sexe occasionnel est un phénomène qui court chez les ados. C’est avoir des relations sexuelles sans engagement rationnel ou affectif qui peuvent être faites pour plusieurs raisons comme la consommation de drogues ou d’alcool, pour être populaire, pour avoir de l’affection ou pour tomber sur une relation amoureuse suivant l’acte. Cela peut amener a plusieurs problèmes comme la contraction de maladies ou d’infections transmît sexuellement ou une grossesse non désirée.  Cela nous amène aux choix que l’on peut prendre à l’adolescence lors d’une grossesse non désirée. Il est très difficile d’annoncer une telle nouvelle aux parents alors l’on va souvent prendre une décision non réfléchir et décider de se faire avorter sans nécessairement connaître les conséquences de cet acte. Excluant les effets psychologiques de l’avortement, il y a aussi plusieurs séquelles physiologiques que l’interruption volontaire d’une grossesse peut causer, surtout chez une jeune fille, car son corps est en pleine croissance.  


Après avoir eu recourt à un avortement, il y a des effets normaux qui peuvent apparaître comme des saignements, des crampes des infections, etc. L’avortement peut aussi causer d’autres complications physiologiques anormales. 2 à 3% des femmes vont avoir une perforation dans l’utérus dû à l’appareil en métal. Il y a aussi plusieurs risques qui peuvent survenir à la prochaine grossesse comme l’implantation anormale du placenta, un accouchement prématuré, un nouveau né handicapé, etc. 
L’avortement peut aussi augmenter les risques d’avoir un cancer du col de l’utérus, des ovaires et du foie. Bref, avoir recours à l’interruption volontaire d’une grossesse peut être très douloureux et peut engendrer des risques surtout pour les adolescents. Dans certains pays comme au Kenya, la contraception est l’avortement est vu comme étant un crime et on est chanceux d’avoir ce droit au Canada. Le meilleur moyen pour ne pas en arriver à ce stade est de s’informer auprès d’une source fiable et de se protéger.

Pourquoi être contre l'avortement?


Qu'est-ce qui poussent certaines personnes à être contre l’interruption volontaire d’une grossesse?



Interrompre sa grossesse? C'est ce que plus de 100 000 femmes par année ont décidé de faire. En 1976, le taux d'avortement par 100 naissances était de 7.3, il a atteint 29.7 en 2011. Ces femmes qui ont recours à cette ablation du fœtus en développement, sont-elles au courant du crime et des conséquences dont elles font faces? Commençons par l'un des principaux arguments, à titre moral, qui s'opposent à l'avortement. L'Infanticide, ce crime commis en soi contre le fœtus, alors qu'il est considéré comme un être humain. Le droit a la vie de l'enfant et en tant qu'être humain qui dispose du droit a la dignité et au droit a la vie sont des raisons pour laquelle l'institution religieuse se positionne contre ce meurtre. Pour eux, un fœtus est tout d'un être humain et non un amas de cellules comme pourrait le mentionner. 
Malgré le choix volontaire des femmes à avorter, une majeure partie subit des traumatismes à court terme et est réticente face à une nouvelle grossesse. Tandis que d'autres sentent une tension dans leur vie de couple. 

Le sentiment de remords, de culpabilité, l'angoisse et la dépression complique les relations autant au niveau de la femme et indirectement au niveau de l'homme qui subit indirectement ces effets psychologiques. Il en est du même sens pour la vie sexuelle du couple. À la suite de l'opération des troubles du comportement sexuel, dont un dysfonctionnement sexuel, la diminution de la libido et des douleurs lors de rapport sexuel. Sans oublier les saignements, les blessures de l'utérus et les infections vaginales. En somme, la vie de couple et la communication sont intimement reliées avec l'avortement. Si la femme le vie intérieurement l'homme le vit dans un tout autre sens. Il accompagne celle-ci et subit ces changements d'humeur, son envie de rester solitaire et son deuil. Les relations du couple sont effectuées par l’avortement. Le taux de rupture suivant une IVG varie de 25 à 70% (études de E. Milling – 1975 et Shostak – 1984).Contrairement aux femmes, les hommes n'ont aucun programme de soutien ou d'aide.



Médiagraphie

Monographie
FLIS-TRÈVES, Muriel. Le deuil de la maternité, Paris, Calmann-Lévy, 2004, 165p.

Articles de périodiques
GARCIA, Sandrine. «Le tournant de l’avortement», Mère sous influence, [En ligne], (2011), pages 147 à 183, dans Cairn (Page consultée le 5 mai 2013)

Internet
Avortementivg. « Avortement IVG : les risques », 27 juin 2008, Avortementivg.com, [En ligne], http://avortementivg.com/pages/Avortement_IVG__les_risques-684517.html   (Page consultée le 5 mai 2013)

Tarask Media. « Après l’avortement », 2007, Clinique médicale de l’alternative, [En ligne], http://www.cliniquedelalternative.com/apres/  (Page consultée le 5 mai 2013)

Union suisse pour décriminaliser l'avortement (USPDA). « Séquelles psychologiques », Avortement- interruption de grossesse, USPDA, [En ligne], http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/psychique.htm  (Page consultée le 5 mai 2013)

Barbara Lebow. « Dossier sur les complications psychologiques de l'avortement », Le droit de naître, [En ligne],  http://www.droitdenaitre.org/page/non-l-avortement-pourquoi/dossier-sur-les-complications-psychologiques-de-l-avortement (Page consultée le 5 mai 2013)


Mamma.« Conséquences possibles de l'avortement», Mamma, [En ligne], http://www.mamma.ch/fr/bon-a-savoir/consequences-possibles-d-un-avortement/ (Page consultée le 6 mai 2013)